Les femmes et la prise de risque

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En tant qu’entrepreneure, vos amis et votre famille vous qualifient probablement de preneuse de risques. Après tout, quitter son emploi salarié pour créer sa propre entreprise n’est pas pour les âmes sensibles. Elle vous oblige à accepter des risques substantiels liés à votre réputation personnelle, à vos finances et à votre trajectoire de carrière.

Les hommes et les femmes ne voient pas les risques et les opportunités de la même manière, et agissent donc différemment. En tant que femme entrepreneure, vous êtes souvent perçue comme ayant une moindre tolérance au risque et une plus grande peur de l’échec que vos homologues masculins. Indépendamment de la façon dont vous percevez votre propre tolérance au risque, ce point de vue peut avoir des effets négatifs sur le succès de votre entreprise.

Les banques et autres investisseurs utilisent une échelle pour évaluer la tolérance au risque des entrepreneurs lorsqu’ils envisagent d’investir dans leur entreprise. L’échelle prend en compte les quatre facettes du risque, à savoir le risque financier, physique, social et éthique. Les femmes entrepreneures ont tendance à obtenir un score plus faible que les hommes sur l’échelle de prise de risque, notamment en ce qui concerne le risque financier.

deux femmes qui planifient

Malheureusement, cela contribue à ce que les femmes entrepreneures reçoivent moins souvent des financements, ainsi que des niveaux de financement inférieurs, que les hommes entrepreneurs.

Vous vous demandez peut-être si cela n’est pas contre-intuitif, si les investisseurs et les banques ne préfèrent pas prêter des fonds à des clients à faible risque ? Pas tout à fait. Aux yeux d’un investisseur, l’aversion au risque se traduit souvent par une croissance stagnante, un manque de dynamisme concurrentiel et des opportunités perdues sur le marché.

Prendre des risques ne signifie pas que vous devez vous rendre au casino et parier sur la conception du brevet de votre dernier produit sur la roulette. Prendre le contrôle de votre paysage de risques est le meilleur moyen d’éviter ces risques. La gestion des risques est aussi simple que d’essayer de comprendre votre paysage de risques.

1. Prendre des risques calculés

Prendre un risque calculé implique d’estimer le retour sur investissement (ROI) et de comprendre les différents résultats possibles avant de prendre le risque. Bien qu’un risque calculé comporte toujours un certain degré d’incertitude, vous avez fait vos recherches et pouvez prévoir les résultats et vous y préparer. La réalisation d’une étude de marché approfondie avant le lancement d’une nouvelle ligne de produits est un excellent exemple de la manière de prendre un risque calculé.

2. Planification de la gestion des risques

Avant de prendre un nouveau risque commercial, créez un plan de gestion des risques (nous en parlons plus en détail dans la section suivante) afin d’identifier, d’évaluer et de hiérarchiser les risques de votre projet. Cela vous permettra de minimiser le niveau d’incertitude et de réagir rapidement aux diverses circonstances qui peuvent survenir.